Quand les quatrièmes rencontrent des Anglo-français-tricolores

Dans le cadre de leur cours d’EPI zootechnie, les collégiens sont allés visiter un meute de chasse à courre.
Ils ont appris beaucoup sur le comportement des chiens en meute, le dressage mais également la chasse à courre.

meute-2019b

Les collégiens seraient bien repartis avec quelques passagers clandestins pour leur tenir compagnie.

Initiation Young Breeders

« J’avais envie de travailler davantage à pied avec ma jument, maintenant je suis encore plus motivée ». Anne-Sixtine, en Première CGEH,  n’a pas encore terminé le travail avec Aprailapluie, mais elle est déjà convaincue par sa journée !
Elle fait partie de la sélection d’élèves des classes de Bac Pro Elevage et Hippique, BTS et CAPa 2 de Saint-Cyran, accompagnés d’élèves du LEGTA de Tulle-Naves et de la MFR du Val de l’Indre, qui sont réunis dans le grand manège sous la houlette d’André et Clément, les formateurs Young Breeders.
La journée a commencé dès 9 heures en salle pour présenter les bases du concept Young Breeders, s’est poursuivie dans le manège pour s’essayer au jugement du saut en liberté sur 3 chevaux, Bel Espoir, Dakota et Tsigane du Jambot. L’après-midi a été consacrée d’abord au jugement du modèle, puis à la présentation en main, cœur des Young Breeders.
Il faut, pour les élèves qui découvrent ce travail, trouver et imposer sa place aux côtés du cheval, puis progressivement apprendre à marcher, tourner, s’arrêter, développer le trot, en jouant successivement le rôle de pousseur et de présentateur…
Les trente jeunes seront félicités pour leur implication, et en retour, ils remercieront chaleureusement leurs formateurs !
Pour terminer, il faut aussi remercier les CAPa 2, qui ont bien œuvré au succès de cette journée, en présentant les chevaux et en aménageant le manège, dans une situation réellement professionnelle.

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In Love… et les autres

« Monsieur, on va voir les poulains jeudi ? »
En cette semaine de rentrée, c’est peu dire que les élèves de Seconde pro élevage sont impatients de retrouver leurs protégés… Ils sont même prêts à braver les intempéries si nécessaire.
Heureusement, le jeudi, c’est seulement un froid sec qui les attend. Perception du matériel, cinq petites minutes de marche, et les voilà aux parcelles de l’élevage. Au passage, quelques soins à Hagrid et Houna en compagnie du vétérinaire, qui les encadre aujourd’hui, et les choses sérieuses reprennent auprès des poulains qui viennent tout juste de prendre 1 an !
Licol, marche en main, prise des pieds… Inverness « teste » toujours un peu, Item n’est pas encore vraiment en confiance, mais Illico et In Love progressent encore et les élèves s’aguerrissent…
La séance se termine autour des livrets des poulains, où l’on rappelle quelques points concernant l’identification des équidés.
Prochaine séance la semaine prochaine avec Mme Choisnet…

Semaine territoire et développement en Brenne – Jour 4

Les premières et terminales STAV ont pu visiter la ferme auberge de Plume Cane dirigée par Alexandre Chesseron. (site de Plume Cane)
Cette exploitation est orientée vers la production de poulet, de pintade, de canard et de poule noire du Berry. Les volailles sont élevées, nourries, abattues et transformées à la ferme.
On trouve sur l’exploitation une boutique qui vend uniquement les produits transformés sur place comme du foie gras, des terrines, des confits et des rillettes. On a la possibilité d’acheter les volailles à la pièce sous différentes formes (vivantes ou cuisinées).
En outre, une diversification de l’activité a été réalisée par la création d’une ferme auberge ouverte le week-end avec une capacité de 60 couverts où l’on retrouve au menu les produits de la ferme. Afin de vendre sur un plus grand territoire, le producteur n’hésite pas à se rendre sur les marchés de Mezières-en-Brenne et de Châteauroux.

Victoria, élève de terminale STAV

poule noire

Même pas froid…

Ce matin, le jour n’est pas encore levé que les élèves de Première CGEH se rassemblent devant les écuries. Le thermomètre affiche -7°C, mais les élèves sont enthousiastes. Il faut dire qu’ils sont habitués aux travaux en extérieur, mais surtout que ce matin est un peu spécial…
En effet, ils se rendent au pré tout proche pour retrouver les poulains qu’ils ont vus l’année dernière à peine âgés de quelques jours et dont ils se sont occupés avec beaucoup d’attention pendant deux semaines, leurs camarades de la filière élevage étant en stage.
Les manipulations des élèves de Bac Pro élevage depuis la rentrée ont porté leurs fruits : Illico et In Love acceptent très rapidement le licol, puis la marche en main et la prise des pieds.
Pour Inverness et Item, l’exercice est un peu plus difficile, les deux poulains étant visiblement peu enclins à se laisser attraper. Mais, avec un peu d’aide de leur professeur, Coralie et Lilou finissent par poser le licol, et le reste de manipulations se déroule très bien.
Pour les Premières CGEH, le prochain rendez-vous avec les poulains de l’élevage sera au plus tard le débourrage fin février.

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Semaine territoire et développement en Brenne – Jour 3

Monsieur Tellier est naisseur en race limousine pour la production de viande, dans le périmètre du parc naturel de la Brenne.
La Brenne, en raison de ses caractères géologiques et pédologiques, est une terre d’élevage. En effet, ces sols sableux et argileux ne sont pas propices aux cultures céréalières et ont été consacrées à l’élevage extensif, ce qui explique la dominance de l’élevage en Brenne. Cela contraint l’achat de paille et de matières premières à des zones plus aptes aux cultures.
Le territoire étant une zone humide, oblige les éleveurs a passer le bétail en stabulation l’hiver, alors qu’il y a de meilleurs résultats de reproduction en extérieur.
En étant présent sur le territoire du PNR, les agriculteurs peuvent toucher une aide de la MAE de la Brenne de 66€/hectare/an, après diagnostic de la parcelle effectué par le parc naturel de la Brenne. Cela a été mis en place pour le dédommagement des agriculteurs de la non-utilisation de certaines zones de leurs terres, due à la présence de plantes protégées caractéristiques de la Brenne.
C’est le seul lien entre le PNR et les agriculteurs, qui ont la contrainte prévisionnelle de plan d’épandage et d’inventaire de la flore, qui ne présente pas d’intérêt pour tous en raison de cette indemnité peu élevée, comme c’est le cas de monsieur Tellier.
Les activités agricoles sont concurrencées par le développement des pratiques de la chasse en Brenne, qui provoquent une très forte hausse du prix du foncier (3000 à 10000 € l’hectare), entraînant la diminution régulière du nombre d’agriculteurs et des surfaces agricoles.
De plus, la maison du parc ne promotionne pas la viande de bœuf dans son restaurant. Dans le cas de monsieur Tellier, il abat sa viande label rouge en Charente pour être vendue en boucheries parisiennes, ou exportée en Italie, en Espagne, en Hollande et parfois jusqu’en Grèce.
Pour ces agriculteurs, l’avenir de l’élevage en Brenne leur semble difficile par l’évolution du territoire, qui prône la non-production des terres et l’augmentation de leur valeur.

Clémence, élève de terminale STAV

photo élevage